La Fédération des Entreprises des Outre-mer monte au créneau. Elle dénonce les propos du ministre des Outre-mer, tenus en réponse à la députée martiniquaise Béatrice Bellay à l’Assemblée nationale. Celle-ci accuse l’État de ne pas respecter ses engagements sur la compensation des frais d’approche pour les produits de première nécessité. La FEDOM accuse le gouvernement de détourner le débat en mettant en cause les entreprises, notamment le groupe GBH, au lieu d’appliquer le protocole signé en octobre 2024 contre la vie chère. Dans un communiqué publié ce mercredi, la FEDOM estime que l’entreprise n’est pas le problème mais une partie de la solution. Elle appelle au respect des engagements, à un dialogue plus constructif et déplore les nombreuses difficultés structurelles auxquelles les entreprises ultramarines font face : retards de paiement, insécurité, surcharge de normes, et crise de l’assurance