Chlordécone : le Sénat reconnaît à son tour la responsabilité de l’État

C’est une étape symbolique dans l’un des plus grands scandales sanitaires de l’histoire des Outre-mer : le Sénat a voté ce jeudi 12 juin une reconnaissance partielle de la responsabilité de l’État dans l’affaire du chlordécone aux Antilles. Ce pesticide hautement toxique, utilisé pendant des décennies dans les bananeraies de Guadeloupe et de Martinique, a contaminé plus de 90 % de la population adulte, selon l’Anses. Si le texte voté reconnaît une « part de responsabilité » de l’État, plusieurs voix ultramarines dénoncent un texte vidé de sa substance, notamment l’absence d’un véritable fonds d’indemnisation.