Après huit jours de blocage à Pontallery, les habitants des quartiers côtiers du Robert attendaient des réponses claires. Résultat ? Une réunion, quelques filets posés sur l’eau, six militaires du RSMA, et… beaucoup de déception. Pour les riverains, les élus n’ont pas pris la mesure de la crise. « On évacue les écoles, mais les enfants rentrent chez eux pour respirer du gaz », résume un habitant, écœuré par l’inaction. Face à l’inertie, le collectif devient association. Objectif : peser dans les décisions, exiger une reconnaissance de catastrophe sanitaire et ne plus « être menés en bateau ». Le message est clair : trop, c’est trop. Ce n’est plus une marée d’algues, c’est une vague de colère citoyenne qui se lève.