A Saint-Martin, les algues brunes continuent de donner du fil à retordre. Pour mieux faire face aux échouements de sargasses, la collectivité et la préfecture viennent de lancer un comité de pilotage. L’objectif, renforcer la coordination, associer les services de l’État, les élus, les acteurs économiques et même les collectifs citoyens afin de trouver des solutions durables.
Et il y a urgence. Le coût de la gestion des sargasses est passé de 700 000 euros en 2022 à plus de 4 millions prévus en 2025. Entre février et septembre de cette année, pas moins de 14 000 tonnes ont été ramassées sur les côtes, dont 5 000 rien qu’en juillet.
Pour l’avenir, deux barrages flottants devront être installés à l’été 2026 afin de dévier jusqu’à 80% des algues vers des zones de collecte avant un ramassage mécanique. Des pistes de valorisation des sargasses sont aussi à l’étude pour limiter leur impact sur l’environnement et la santé. La collectivité prévoit par ailleurs une conférence régionale en 2026 pour mobiliser les États caribéens.