La solidarité caribéenne mise à rude épreuve à New York. Lors de la 80e assemblée générale de l’ONU, les dirigeants de la région ont affiché leur division face au déploiement militaire américain en mer des Caraïbes. Tous s’accordent sur l’urgence d’aider Haïti.
Mais la présence de sous-marins nucléaires et de navires US inquiète. Le premier ministre de Saint-Vincent, Ralph Gonsalves, dénonce une militarisation qui crée des tensions avec le Venezuela. Sa voisine, la Barbade, redoute qu’un simple accident ne déclenche une guerre dont les îles seraient les victimes collatérales.
À l’inverse, la première ministre de Trinidad et Tobago, Kamala Persad Bissessar, accueille les forces américaines à bras ouverts, affirmant que son pays est en état de siège face aux gangs et qu’il est temps de passer à l’action. Le Venezuela, de son côté, dénonce une violation de sa souveraineté et accuse Washington de vouloir s’emparer de ses ressources pétrolières. Alors Maduro est prêt à décréter l’état d’urgence sur tout le territoire en cas d’agression des États-Unis.
Bref, la Caraïbe veut la paix, mais ne parle plus d’une seule voix.